Eviter les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation de produits au jardin.
Pour nourrir le sol :
- Faire votre compost et l’étaler sur la terre où sont plantées les plantes ;
- Pailler le pied des légumes pour garder de l’humidité plus longtemps ;
Pour lutter contre les maladies et les ravageurs de cultures :
En prévention : favoriser la présence d’insectes ou microorganismes se nourrissant des ravageurs potentiels, en :
- Ouvrant votre jardin : les insectes volant ne peuvent passer que si les haies sont petites (inférieures à 2-3 mètres) ;
- Plantant des plantes attirant les espèces visées : avoir un jardin fleuri une grande partie de l’année attire les syrphe, chrysope et praon qui éliminent naturellement les pucerons ;
- Laissant des abris pour ces petites bêtes : coin de pelouse non fauchée, petits bois sous la haie taillée… Des nichoirs ou des arbres permettent l’installation d’oiseaux qui peuvent manger les chenilles indésirées.
- Plantant en réserve des espèces utiles à appliquer sur vos cultures : une décoction de prêles est un antifongique agissant contre le mildiou (à appliquer si été pluvieux), un purin d’ortie stimule les défenses de la plante…
Si vous constatez la présence de ravageurs dans vos cultures : en premier lieu, identifier les et renseignez-vous sur les moyens de lutter contre ceux-ci.
Pour un jardin à petite échelle, avec peu de moyen :
- Si vous repérez les insectes prédateurs de ces nuisibles, laissez faire. Ils seront avides de cette source de nourriture.
- Sinon, récoltez les ravageurs à la main.
Pour un jardin à grande échelle, avec plus de moyens :
- Si vous repérez les insectes prédateurs de ces nuisibles, laissez faire. Ils seront avides de cette source de nourriture.
- Sinon, vous pouvez acheter des larves ou cocons d’animaux combattant le ravageur visé.
Surveiller l’évolution de son jardin pour lutter dès le début d’une maladie.
Observer l’évolution naturelle de la végétation : ne pas semer dès le premier jour de beau temps si l’on est en janvier. Dans le doute, se renseigner sur les plantes désirées, observer ses voisins…
Se rappeler les besoins des plantes (eau, sol riche, lumière, chaleur).
Adapter ses plantations à ses ressources : pas d’aubergines ou de poivrons si le terrain ou le balcon est très ombragé, plutôt des aromatiques ou certaines laitues.
Service espaces verts de la ville de Grenoble