Argiope frelon - Argiope bruennichi

Portrait de nature isère

L’argiope frelon ou épeire fasciée est une araignée facile à reconnaître grâce à la couleur de son abdomen qui rappelle celui d’un frelon.
Argiope frelon, BubbleJuice, CC0 Public Domain, Nature isère
Comment identifier cette espèce ?

Cette araignée se reconnaît aisément grâce à son abdomen strié de noir, de blanc et de jaune. Les pattes sont brun pâle annelées de noir. Avec une taille d’environ 4mm (sans les pattes), le mâle est bien plus petit que la femelle, dont la taille est comprise entre 11 et 15mm.

Répartition de l’espèce en Isère

L’argiope frelon est présente un peu partout en Isère mais très peu d'observations ont été recensées... Si vous l'observez, n'hésitez pas à l'indiquer sur Faune Isère !

Écologie locale

Cette araignée apprécie les milieux ouverts et ensoleillés. Elle fabrique sa toile près du sol, dans les hautes herbes, souvent en lisière des près, des clairières et des friches. Les couleurs de l’argiope frelon sont des couleurs d'avertissement (stries jaunes et noires) comme chez les guêpes par exemple. Ces couleurs indiquent aux petits vertébrés, prédateurs d'araignées, comme les oiseaux par exemple, que leur proie potentielle peut être venimeuse ou toxique (les guêpes sont venimeuses, et les coccinelles sont toxiques). En réalité l'argiope frelon n'est pas toxique pour un oiseau mais sa couleur la protège des attaques. Le ruban de soie en zigzag (appelé le stabilimentum) qui traverse la toile renforce cette protection car si on le suit visuellement, comme peut le faire un oiseau, on arrive à une forme jaune et noire qu'il faut éviter. Il se pourrait aussi que le stabilimentum serve à stabiliser la toile.            
L’argiope frelon se nourrit principalement de gros insectes, parmi lesquels les sauterelles, les criquets, les mouches, et les abeilles, qu’elle capture dans sa toile. Elle peut manger jusqu’à 4 sauterelles par jour ! La plupart du temps, elle reste positionnée au centre de sa toile, la tête dirigée vers le bas et avec les pattes écartées 2 par 2 ce qui forme une sorte de croix de saint André.

Phénologie – variations liées aux saisons

Protégés dans un gros cocon brun fabriqué par leur mère, les œufs éclosent dès le début de l'hiver, mais restent dans le cocon jusqu'au printemps. Les juvéniles deviennent matures au cours de l’été. C’est pourquoi on observe les adultes à partir de la fin juillet (des mâles principalement). Les femelles vivent jusqu’en octobre.

Actions favorables à l’espèce

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Commentaire de l'auteur

La création de fiches espèces sur les araignées est un travail scientifique conséquent. C’est pourquoi cette fiche n’est pas définitive et perfectible. N’hésitez pas à proposer vous-même des compléments !
Vous pouvez tout à fait reprendre des informations de cette fiche-ci. Merci.