La cigogne blanche est très caractéristique. Le plumage blanc et noir, ses longues pattes rouges et son long bec rouge sont très connus et rendent la cigogne blanche inconfondable.
En Isère, la cigogne blanche est présente lors de ses migrations. Elle peut être vu alors le long des axes de migration de la vallée du Rhône, le long des reliefs des Préalpes (Chartreuse et Vercors), mais également le long des vallées plus alpines du Grésivaudan, du Drac et du Trièves.
La cigogne blanche niche également en Isère, de façon très ponctuelle dans la vallée de l'Hien, issue d'un programme d'introduction piloté par le Département au début des années 2000.
Sur la carte de répartition, les petits points bleus correspondent à des observations de cigogne blanche ; les gros points rouges sont les observations d'individus nicheurs.
La cigogne blanche se nourrit de petits animaux (lombrics, gros insectes, petits rongeurs, grenouilles, poissons...) dans les milieux ouverts, les cultures ou les zones humides. Elle a besoin d'un point haut pour construire son nid : toit, pylône, grand arbre…
En Isère, la cigogne blanche revient de ses quartiers d'hiver africains dès le mois de février. Le passage culmine en mars et décroît jusqu'au mois de juin. Le passage automnal commence en août et les dernières cigognes peuvent être vues jusqu'en octobre.
Certaines années, des cigognes blanches restent en Isère tout l'hiver, profitant des décharges pour trouver leur nourriture.
Tout ce qui permet de conserver une mosaïque de milieux (haies, mares, prairies...) a des effets positifs. Localement, la pose de mâts-nichoirs a permis la nidification de cigognes blanches.