Le coucou a une silhouette élancée avec une longue queue et de longues ailes. Le dessus est uniformément gris et le dessous est blanc, finement barré de noir. Il ressemble ainsi superficiellement à un épervier. Certaines femelles peuvent être par contre entièrement rousse, barrée dessus et dessous.
Le coucou gris est présent dans toutes les zones boisées du département, de la plaine à la montagne.
Sur la carte de répartition, les petits points bleus correspondent à des observations de coucou gris ; les gros points rouges sont les observations d'individus nicheurs.
Le coucou gris a un mode de reproduction unique. Il parasite des petits passereaux. En effet, la femelle coucou va pondre son œuf dans un nid de rousserolle, de troglodyte, de rougegorge, de bergeronnette... Le petit coucou va éclore avant les autres oisillons et va jeter les œufs par dessus bord ! Ainsi les parents adoptifs vont nourrir et s'occuper du petit coucou qui deviendra nettement plus grand que les passereaux nourriciers !
Le coucou gris est un migrateur strict. Les premiers individus sont notés en Isère les derniers jours du mois de mars. Les derniers coucous sont notés au cours du mois d'août. Mais les derniers chanteurs s'entendent en juillet, et donc après cette date, les coucous deviennent particulièrement discrets.
Le maintien d'espaces boisés est primordial pour les coucous gris. La diversification du sous-bois est aussi nécessaire pour qu'ils puissent trouver suffisamment de nourriture.
Les actions visant à favoriser les passereaux sont aussi utiles au coucou gris, au vu de son mode de reproduction.
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