Il s'agit d'une petite couleuvre (pupilles rondes et grosses écailles sur la tête) à la tête triangulaire et à motif dorsal proche de celui d’une vipère. C'est une espèce très variable d'un individu à l'autre : si certaines sont très bariolées, d'autres en revanche sont très uniformes. En général, elle la présence d'ocelles (taches claires cerclées de noir) sur les flancs sont diagnostics de cette espèce (notamment par rapport à la vipère aspic).
La couleuvre vipérine est liée aux plaines alluviales du Rhône et de l'Isère. Côté Alpes, elle reste dans le fond de la vallée du Drac, au niveau de la Réserve naturelle des Isles du Drac.
La couleuvre vipérine est intimement liée aux milieux humides, les rivières ou les lacs où elle peut trouver sa nourriture, des petits poissons et des amphibiens. Espèce plutôt d'affinités méridionales, elle ne monte pas au-delà de 900 m d'altitude.
Espèce ovipare, la couleuvre vipérine vient pondre en début d'été sa quinzaine d'œufs dans la terre des berges.
Ce serpent commence à limiter ses prises de nourritures à partir de fin août pour stopper entièrement son alimentation en octobre. L’hibernation aura lieu dans un trou ou un terrier abandonné. La cohabitation est possible avec plusieurs individus dans la même cachette, voire avec des espèces de serpent différentes. La reprise d’activité aura lieu aux beaux jours d’avril.
Les naissances ont lieu vers le mois de septembre.
Comme pour toute espèce des milieux humides, il faut limiter les rejets de polluants dans la nature qui perturbent les zones humides. Ne pas retourner le sol proche d’un étang ou d’une rivière pendant la zone d’hibernation permet de protéger les individus.
Malgré les connaissances relativement approfondies sur cette espèce, cette fiche est perfectible, n’hésitez pas à en proposer vous-même des compléments ! Vous pouvez tout à fait reprendre des informations de cette fiche-ci. Merci.