L'écureuil roux ne peut être confondu. Il est facilement reconnaissable à sa longue queue touffue, à la robe rousse recouvrant sa tête, son dos et ses pattes et la couleur blanche de son ventre. En montagne, il est courant de voir des écureuils noirs. En automne et en hiver, de petits pinceaux de poils surmontent également ses oreilles.
L'écureuil est présent sur l'ensemble du département et réparti de façon assez homogène. Il peut être observable dans des forêts de faible altitude jusqu'à 2000 mètres dans les Alpes internes, où les densités de populations sont néanmoins plus faibles.
L'écureuil roux convoite toute sorte de forêts de conifères ou de feuillus, avec une préférence tout de même pour les forêts mixtes. On le retrouve également dans des paysages plus clairsemés tels que les bocages et les petits boisements. Peu farouche, il n'est pas non plus rare de l'observer à l'intérieur de zones urbanisées, au sein de parcs ou de jardins, même dans le centre de Grenoble. L'espèce est active toute l'année (même si elle peut hiberner de courtes périodes) et trouve refuge au sein de cavités d'arbres ou de nids de plusieurs dizaines de centimètres de diamètre qu'elle construit à l'aide de brindilles, mousses et feuilles diverses. L'écureuil roux est omnivore. Il se nourrit aussi bien de fruits, noix, baies, champignons, bourgeons, écorce ou jeunes pousses d'arbres, que de petits invertébrés, voire, plus rarement, d’œufs ou de petits oisillons.
Une première saison de reproduction a lieu en décembre et janvier pendant qu'une deuxième débute au printemps. Les naissances ont alors lieu entre les mois de février et d'avril, puis entre les mois de mai et d'août.
La plus grande menace pesant sur l'écureuil roux en Isère est la fragmentation de ses habitats, provoquant une forte mortalité routière. Des dispositifs de cordes permettant de relier deux arbres de part et d'autre d'une route permet aux écureuils de pouvoir traverser en évitant les voitures.