Le lièvre d'Europe est caractéristique. Ressemblant à un gros lapin, il s'en distingue par des oreilles plus longues et à bout noir et par ses très grandes pattes postérieures lui permettant de faire de très grands bonds.
En Isère, le lièvre d'Europe est présent dans les tous les milieux de plaine et les vallées. Il est également présent en montagne, dans les alpages, jusqu'à 2000 mètres d'altitude.
Il peut être localement abondant comme dans certains secteurs de la plaine de Bièvre.
Le lièvre vit dans une grande variété d'habitats, lisières de bois, clairières, allées forestières, bocages… Les secteurs de polycultures avec des haies offrent les meilleurs habitats.
Il fréquente également les landes et les alpages, où il trouve ses habitats prairiaux et ouverts. De même, le lièvre profite des jachères, des friches, des bandes enherbées, c'est-à-dire tous les éléments dégagés avec des broussailles.
Le rut a lieu à la fin de l'hiver et début du printemps ; les mâles se rassemblent alors, se poursuivent et s'affrontent. Les mises bas se déroulent jusque dans l'été.
Le lièvre d'Europe a une activité surtout nocturne.
Après avoir fortement déclinées, les populations de lièvres d'Europe se portent mieux. Des plans de chasse adaptés et des réintroductions ont contribué à limiter l'impact d'une chasse excessive.
En parallèle, la diversité des cultures et des prairies favorisent les lièvres. Mais les fauches tardives constituent une cause importante de destruction des levrauts.
C'est pourquoi le maintien de populations de lièvres est lié à la conservation des écosystèmes de milieux ouverts et à l'adaptation des prélèvements.
Carte de répartition du lièvre d'Europe en Isère (2001-2016).
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