La mésange bleue mesure 12 centimètres pour une envergure de 12 à 14 centimètres. Elle tire son nom de la couleur bleue de sa calotte, de ses ailes et de sa queue. La face de sa tête est largement blanche barrée de trois traits bleus à noirs. Le mâle se distingue à la teinte bleue du plumage plus marquée surtout à la calotte. Le bleu de la femelle est plus terne. Son dos est jaune-vert, le ventre est jaune citron avec une tache ventrale noirâtre. Le bec et les pattes sont gris bleuté.
La mésange bleue se trouve dans tout le département de l'Isère, du moment qu'elle trouve des arbres ou des buissons. Elle évite ainsi les pelouses d'altitude et les grandes surfaces de culture.
La mésange bleue affectionne particulièrement les forêts de feuillus mais on peut la rencontrer également dans les forêts mixtes, les bosquets, les forêts alluviales, les haies de bocage, les parcs, les vergers et les jardins. Elle se nourrit principalement d'araignées et d'insectes, notamment des chenilles au moment de l'élevage des jeunes. Elle peut se nourrir de graines quand les proies se font plus rare.
C'est une espèce grégaire qui peut facilement s'associer à d'autres espèces de mésanges, grimpereaux et roitelets.
La mésange bleue est sédentaire mais erratique en hiver. Des individus d'Europe centrale peuvent hiverner en France de mi-septembre à mars.
Cette espèce se reproduit d'avril à juillet. Elle pond ses 9 à 13 œufs dans des cavités avec une entrée suffisamment restreinte pour éviter toute confrontation avec d'autres espèces de plus grande taille. L'incubation dure 15 jours et les jeunes s'envolent à l'âge de 19-20 jours mais l'émancipation totale n'intervient qu'au bout de 4 semaines.
Au fur et à mesure que l'hiver approche, elle rejoint les milieux plus urbanisés où elle fréquente assidûment les postes d'alimentation, appréciant graisse et graines.
Du fait de sa présence dans des habitats extrêmement variés et même en zone urbaine, la mésange bleue se porte plutôt bien en Isère. La pose de nichoirs constitue une action favorable à mettre en place pour l'espèce. L'installation de mangeoires, bien qu'apportant une aide temporaire et substantielle aux oiseaux durant l'hiver, est à limiter aux périodes où la recherche de nourriture est très limitée (couche de neige, gel prolongé).
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