Le moineau soulcie peut ressembler, à première vue, à la femelle du moineau domestique. On le différencie néanmoins de cette dernière via la bande médiane de couleur crème qu'il possède sur sa calotte ainsi que son épais et long sourcil de la même couleur. Le trait le distinguant le plus des autres espèces de moineaux (mais pouvant passer inaperçu lorsqu'il rentre son cou) est la petite tâche jaune qu'il possède au niveau du cou, au bas de la gorge. Le plumage des deux sexes est semblable.
Les observations se concentrent sur le Trièves et les zones montagneuses du sud du département. Quelques données hors de ce secteur correspondent à des déplacements prénuptiaux. Les preuves de reproduction sont peu nombreuses.
Le moineau soulcie affectionne les zones rocailleuses sèches et ensoleillées et niche dans les cavités d'arbres ou les anfractuosités de falaises, murs, habitations, etc. Il se nourrit surtout au sol de graines, de céréales et de baies, mais également d'insectes.
Le moineau soulcie est rare, migrateur plus ou moins régulier, décrit sédentaire en Oisans (juin 1952). Le nombre de données concernant le moineau soulcie est faible et leur interprétation difficile.
Les mesures favorables à la conservation du moineau soulcie visent à assurer sa reproduction (via la conservation de cavités d'arbres ou de vieux murs) et son alimentation (principalement des orthoptères) avec le maintien d'une agriculture, si possible biologique, à proximité des colonies : vergers, haies arborées, prairies fauchées ou pâturées.