L’orvet fragile est un lézard : il possède des paupières et un tympan (très peu visible). Les écailles sont lisses et luisantes, les mâles étant uniformément gris avec parfois quelques discrets points bleus, et les femelles possédant un dos clair et des flancs sombres.
L'orvet fragile est présent sur l'ensemble du département de l'Isère, du moment qu'il trouve de quoi s'enfouir ou se cacher dans des crevasses. Espèce plutôt des milieux frais, l'orvet est plus commun en moyenne montagne que dans les boisements de plaine.
C’est une espèce très facilement observable lorsque les températures sont douces (entre 15°C et 20°C). Il fréquente aussi bien les milieux boisés que les clairières, les chemins ou les voies ferrées. L'orvet peuple ainsi des milieux très divers mais souvent frais. Il s'aventure dans les jardins, gîtant volontiers dans les tas de compost.
Son milieu de vie en fait un grand consommateur de limaces, d’araignées et de lombrics.
L'orvet, comme tous les reptiles, entre en hibernation entre octobre et avril. Il reste à l'abri du gel et des différences de températures dans le sol, profitant d'une galerie de rongeurs abandonnée, ou encore sous un tas de bois ou de pierres. L’orvet devient actif dès que les températures le permettent.
Il a été observé jusqu’à 2 000 m d’altitude dans les Alpes.
Laisser un ou plusieurs tas de bois ou de pierres dans le jardin, abrités du vent. Il est également possible de déposer un petit tas de légumes (pommes de terres germées par exemple) assez proche, qui abritera des limaces dont raffolent les orvets.
Les chats domestiques sont de grands prédateurs d'orvets, il faut donc bien le surveiller !
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