La rainette verte est un amphibien de petite taille n'excédant que rarement 5 cm pour un poids compris entre 3 et 14 g. Elle est assez élancée et possède un museau paraissant court et tronqué, ainsi que des pattes plutôt courtes et des pelotes adhésives à l'extrémité des doigts. La coloration des animaux est souvent très variable. Si la face ventrale est toujours claire (blanc nacré), la face dorsale peut présenter de nombreuses couleurs (du vert pomme au vert bouteille, mais aussi du gris tacheté de vert au marron sombre). La rainette verte présente souvent une bande brun-noir bordée de blanc s'étendant de la narine à l'aine où elle remonte alors sur le dos, au-dessus des pattes postérieures.
La rainette verte est rare en Isère et reste essentiellement cantonnée à l'extrême nord du département (Isle Crémieu). De plus petites populations sont également présentes dans la vallée de l'Isère dans le haut Grésivaudan.
La rainette verte a besoin de deux grands types d'habitat pour réaliser les différentes parties de son cycle de vie. Elle passe tout d'abord une bonne partie de sa période active dans les arbres et arbustes où elle chasse les petits arthropodes qui composent son régime alimentaire. C'est ensuite à partir du mois d'avril que les adultes se regroupent sur des pièces d'eau (mare, zone marécageuse, étang) pour la reproduction.
La rainette verte est une espèce printanière qui attend les périodes ensoleillées et douces pour se reproduire. Les premières observations ont généralement lieu lors des belles journées de printemps à la fin du mois de mars où les mâles trahissent leur présence par l'émission des premiers chants. L'activité de reproduction maximale a lieu en avril et en mai. Les animaux demeurent toutefois peu actifs lorsque la température est trop fraîche ou lorsque les soirées sont venteuses. La ponte a lieu dans les pièces d'eau en avril et en mai et, selon la température de l'eau, les petites rainettes vertes quittent le milieu aquatique en juin ou juillet.
La mise en œuvre de passage à petite faune modifiée (présence d'un retour sur la partie sommitale) semble jusqu'à maintenant être efficace pour limiter les risques d'écrasement. Il est également important de ne pas introduire de poissons au sein des étangs car ce sont de véritables prédateurs de l'espèce.
Malgré les connaissances relativement approfondies sur cette espèce, cette fiche est perfectible, n’hésitez pas à en proposer vous-même des compléments !
Une partie des éléments de cette fiche provient de l'atlas des amphibiens et reptiles de Rhône-Alpes réalisé par le Groupe herpétologique Rhône-Alpes et la LPO Rhône-Alpes.
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