Quels sont les amphibiens en Isère ?

Portrait de LPO Isère

Sylvain Chapuis

Les mares représentent des îlots de biodiversité et des oasis pour un nombre considérable d’espèces. Les plans d’eau sont de plus en plus rares, alors qu’ils sont essentiels pour le bien de l’environnement...

Plusieurs espèces cohabitent dans les mares (reptiles, mollusques, crustacés, insectes…) mais les plus emblématiques restent les amphibiens : grenouilles, crapauds et tritons.
Ces espèces assez méconnues ont un mode de vie original, partagé entre une vie aquatique et une vie terrestre.

En Isère, sur les 19 espèces observées, l’amphibien le plus présent est le crapaud commun (ou épineux), avec 375 observations recensées sur le site faune-isere.org. Vient ensuite la salamandre tachetée (350) et la grenouille rousse qui comptabilise 304 observations, suivie de près par la grenouille agile (232) et la grenouille rieuse (193).
Les tritons ont aussi été observés en Isère : on différencie le triton palmé (223) du triton alpestre (198), sans oublier les tritons moins observés mais présents cependant dans le département : le triton crêté (46) et le triton ponctué (4).
D’autres espèces d’amphibiens sont présentes sur le territoire et peuplent les zones humides naturelles ou artificielles du département : l’alyte accoucheur (128 observations), le crapaud calamite (94), le sonneur à ventre jaune (91), la rainette verte (47), la grenouille commune (43), le pélodyte ponctué (43), la grenouille de Lessona (9), la rainette mériodionale (8), l’amphibien allochtone (1) et le dendrobate à tapirer (1).

Depuis de nombreuses années, la LPO agit pour la sauvegarde de ces espèces. Des interventions ont lieu sur plusieurs sites pour limiter les écrasements, surtout lors de la période pendant laquelle l’amphibien se déplace pour aller se reproduire. La mortalité due à l’écrasement routier est alors très importante et impacte fortement ces populations.
La LPO Isère intervient donc en posant des filets et en construisant des passages à petite faune.