Lézard des murailles - Podarcis muralis

Portrait de nature isère

Le lézard des murailles est l'espèce de reptile la plus commune de l'Isère. Très habitué à l'Homme, on le retrouve souvent jusque dans les jardins, les parcs communaux, le long des routes, etc. Le lézard des murailles est omniprésent en Isère et convoite les milieux rupestres de basse et moyenne altitude.
Lézard des murailles © Jérôme Carlin
Comment identifier cette espèce ?

Le lézard des murailles a une silhouette assez robuste avec une tête plutôt massive et large (surtout le mâle). Le cou est bien distinct du reste du corps. La coloration d'ensemble est marron, beige ou grise, parfois verdâtre, avec un dos clair et des flancs sombres.

Répartition de l’espèce en Isère

Le lézard des murailles est omniprésent en Isère, ses populations étant réparties assez uniformément. On le retrouve à toute altitude entre 200 et 2000 mètres, bien qu'il possède une préférence pour les altitudes avoisinant les 500 mètres.

Écologie locale

Le lézard des murailles est présent sur les milieux rupestres (des affleurements rocheux aux grèves de galets), ou encore les troncs d'arbres, verticaux ou couchés. Il fréquente aussi comme milieux de substitution les carrières et les gravières, mais également les zones anthropisées parfois très urbanisées. Il demeure toutefois capable de s'affranchir momentanément de supports durs pour s'aventurer au sol dans la litière de feuilles mortes ou en sous-bois, y compris dans les ripisylves. Ses pontes sont déposées dans le sol, dans la terre ou le sable, en général sous une pierre.

Phénologie – variations liées aux saisons

Le lézard des murailles est un reptile qui peut être visible toute l'année, du moment que la température est douce et que le soleil est présent. Toutefois, les mois de mars à juin sont les périodes où les occurrences sont les plus nombreuses. Les accouplements se déroulent de mars jusqu'à la fin du mois de juin. Les juvéniles sont observés dès la fin du mois de juin, avec un maximum aux mois d'août et de septembre.

Actions favorables à l’espèce

Conserver les vieux murets de pierre sèches, exposés au soleil, de même que les zones rocailleuses, éboulis et tas de pierres. L'emploi des pesticides est également à proscrire (l'espèce étant, à l'instar de nombreux reptiles et amphibiens, sensible aux insecticides).

Commentaire de l'auteur

Malgré les connaissances relativement approfondies sur cette espèce, cette fiche est perfectible, n’hésitez pas à en proposer vous-même des compléments !
Une partie des éléments de cette fiche provient de l'atlas des amphibiens et reptiles de Rhône-Alpes réalisé par le Groupe herpétologique Rhône-Alpes et la LPO Rhône-Alpes.

Vous pouvez tout à fait reprendre des informations de cette fiche-ci. Merci.