Geai des chênes - Garrulus glandarius

Portrait de nature isère

Une fiche sur le Geai des chênes existe déjà sur le site de l’Office national des forêts (ONF). Vous pouvez vous y référer pour avoir toutes les informations concernant cette espèce. Au niveau national, vous pouvez aussi vous rendre sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) pour avoir cette fiche espèce à l'échelle de la France.
Geai des chenes, photo de Corine Bliek, CC BY-NC, nature isère
Comment identifier cette espèce ?

L'association de tons clairs et foncés de son plumage bigarré attirent l'œil de très loin : un dos brun rosé, un croupion blanc visible en vol, une queue noire et surtout des ailes bleues striées de noir et de blanc.

Il n'existe pas de différence d'aspect du mâle et de la femelle.

Passériforme de la famille des Corvidés, le geai des chênes, mesure 34 cm pour un poids oscillant entre 140 et 190g. Son envergure va de 45 à 55 cm.

Écologie locale

Le Geai des chênes est omnivore mais à dominante végétale, et affectionne particulièrement les glands des chênes (d’où son nom). Grâce à une poche sous son bec, il peut stocker jusqu'à quatre glands qu'il récolte avant de les cacher.

Il consomme également d'autres graines et apprécie particulièrement le maïs qu'il va chercher dans les cultures à la lisière des forêts, son habitat de prédilection.

Il croque aussi des insectes, des vers, des fruits et même des œufs ou des oisillons qu'il va chercher dans les nids des petits passereaux.

A l'automne, il se constitue des réserves en cachant de la nourriture sous des racines, des mousses, des feuilles, à l'intérieur de souches d'arbre...

Il vit généralement dans les forêts de feuillus, mêlées ou non avec des conifères. Cependant, on le retrouve également dans les forêts de conifères strictes, les parcs. On peut aussi l'apercevoir dans les prairies, les jardins proches des habitations, pourvus qu'ils soient dotés, peu ou pas en arbres. Les geais des chênes fréquentent les montagnes moyennes jusqu'à 1 400 m d'altitude.

 

Phénologie – variations liées aux saisons

Sédentaire et plutôt solitaire, il ne vit en petits groupes qu'au moment de la reproduction, vers fin mars début avril. Son chant se fait alors plus mélodieux, afin de séduire sa partenaire.

Lorsque le couple est formé, il construit le nid, à base de petites branches, garnies de fines racines. Il le place généralement dans la fourche d'un arbre ou d'un grand arbuste.

Entre avril et juillet, la femelle pond de 5 à 7 œufs de couleur olive clair, avec un fin moucheté. La couvaison dure 16 jours, période où mâle et femelle sont quasiment silencieux. Les jeunes quitteront le nid une vingtaine de jours après leur naissance.

 

Actions favorables à l’espèce

...